mardi 24 mai 2011

Souvenirs du Sri Lanka : drôles d'animaux !

Il y a 10 jours, je vous ai fait part de mes découvertes en matière de faune locale lors de mon séjour à Colombo, Sri Lanka (2002 – 2005). Voici la suite de mes aventures avec les animaux tropicaux … 
  • Frankensteins
Nous sommes sur le toit de la maison qui nous sert aussi de terrasse. Il est six heures du soir. Dans quelques instants, il fera nuit. C’est impressionnant la vitesse à laquelle la nuit tombe sous les tropiques. C’est comme si quelqu’un descendait un rideau de fer et hop ! en trois minutes, il fait nuit.
Le ciel est encore bleu. D’un seul coup, nous les voyons arriver par dizaines se dirigeant toutes dans la même direction. Au début, je pense qu’il s’agit juste de gros corbeaux. Mais en y regardant de plus près, je constate avec frayeur que ce sont des chauves-souris. A la tombée de la nuit, c’est bien connu elles sortent. Leur taille est impressionnante. Rien à voir avec nos petites souris volantes d’Europe continentale qui virevoltent l’été dans les campagnes. Non, ici elles sont gigantesques : des gros rats en quelque sorte avec des ailes d’une large envergure. Répugnant. Je me demande bien ou elles peuvent dormir le jour, histoire d’éviter l’endroit. J’aurais ma réponse quelques temps plus tard, lors d’une ballade dans le parc de Colombo. A l’entrée, un jacquier centenaire fait de l’ombre aux familles et aux amoureux. En plus de ses fruits, des dizaines de chauve-souris pendouillent aux branches la tête en bas. De temps à autre, l’une d’entre elles s’étire et déploie ses ailes, sûrement une insomniaque ! Elle frétille et se recroville en s’entourant à nouveau de ses ailes qui lui servent de camouflage. On dirait vraiment des mini-Frankensteins. Je hâte le pas. Je préfère souffrir de la chaleur et du soleil plutôt que de rester là-dessous. 
  • Rencontre du troisième type
J’ai rencontré mon premier varan. La bestiole est impressionnante. D’un beau vert, elle se déplace lentement mais sûrement. Je suis curieuse. Je m’approche. Je photographie … Mais je ne touche pas. On ne sait jamais. D’après les locaux, ils ne sont pas méchants mais s’ils ont vraiment très faim, ils peuvent attaquer. Ils préfèrent alors les proies faciles … les bébés, par exemple. Mais qu’est-ce que je suis venue faire dans cette galère ?
J’ai rencontré mon deuxième varan. Cette fois-ci, il avait décidé d’emprunter la route. Plutôt lent, il a créé un embouteillage, comme s’il n’y en avait pas assez ici. Forcément, ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre les derniers descendants des dinosaures, alors même les locaux ralentissent, voire s’arrêtent pour admirer le spécimen. Complètement tropicalisée, je m’impatiente et klaxonne la voiture de devant dont la passagère se contorsionne par la fenêtre pour immortaliser la bébête. J’hurle : « Ben quoi, t’as jamais vu un varan sur une route sri lankaise ! ». Décidément, ce pays me fait perdre les pédales. 
  • Le coup du serpent
Il est dix heures du soir. Nous sommes dans notre bureau commun au premier étage. Tout à coup nous entendons des coups. Cela vient du garage. Nous descendons précipitamment les escaliers. Mon époux attrape au passage un club de golf. On ne sait pas à quoi s’attendre d’autant que les coups s’accélèrent. Nous franchissons la porte qui donne sur le garage. Le garde de sécurité est en nage, à moitié déshabillé et les yeux exorbités, ils nous regardent un bâton à la main et prononce nerveusement : « Snake, snake, snake ! ». Il l’a tué. Il était en train de faire un somme (on est super bien gardé !) lorsqu’il l’a senti sur lui. Je n’ai pas pu dormir de la nuit.

Et vous, est-ce que des petites bêtes ou de tous petits détails ont transformé votre vie quotidienne en expatriation ? Partageons nos expériences pour mieux vivre notre expatriation.

1 commentaire:

  1. Whaou! Scary! Je crois que je ne dormirai pas souvent au Sri Lanka.

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